Familière avec les trois branches du gouvernement, elle possède une vision d’ensemble du fonctionnement de l’État canadien. En plus de son expérience de cléricature à la Cour d’appel fédérale auprès de l’honorable René LeBlanc, Sophie a été page à l’Assemblée nationale du Québec et a occupé des emplois au sein des fonctions publiques québécoise et fédérale. , conjugué à ses qualités interpersonnelles, en font un choix de prédilection pour les négociations ainsi que pour les activités de relations gouvernementales.
Ayant développé des connaissances approfondies en droit international pénal dans la cadre de sa maîtrise, Sophie est également passionnée par le droit pénal canadien, et en particulier par la discrimination systémique qu’il entraîne. Bien que Juristes Power ne représente pas d’individus faisant l’objet de poursuites pénales, droit pénal et droits constitutionnels s’entrechoquent fréquemment, et Sophie se réjouira de contribuer à des dossiers faisant intervenir de tels enjeux.
Sophie est par ailleurs particulièrement interpellée par les disparités entre les conditions de vie de divers groupes et le reste de la population canadienne, notamment celles entre les peuples autochtones et la population allochtone. Elle met au service de sa clientèle ses connaissances relatives au droit canadien s’appliquant aux peuples autochtones et aux ordres juridiques autochtones afin de favoriser une plus grande auto-détermination des Premiers peuples au Canada.
En plus de s’être familiarisée avec les divers domaines de compétence fédérale lors de sa cléricature à la Cour d’appel fédérale, Sophie a saisi cette opportunité pour prêter main-forte au sous-comité sur les ordres juridiques autochtones du Comité de liaison entre la magistrature, l’Association du Barreau autochtone et le Barreau en droit des Autochtones. Sous la supervision des honorables juges Sébastien Grammond et Paul Favel, Sophie et quelques autres auxiliaires juridiques ont préparé les résumés d’une liste de décisions jurisprudentielles ayant pris en compte des ordres juridiques autochtones traditionnels à l’intention des avocat·e·s ayant des client·e·s autochtones, ainsi que des juges.
Avant cela, elle avait effectué son stage dans un cabinet boutique de Montréal spécialisé dans la représentation d’une clientèle autochtone. Combinées à ses réflexions sur les systèmes de justice traditionnels autochtones, ces expériences permettent à Sophie de soutenir des communautés autochtones dans la revitalisation de leurs ordres juridiques et dans la prise en compte de ceux-ci par les tribunaux.
Sophie est originaire de Lévis, au Québec, où elle a résidé pour la plus grande partie de sa vie. En plus d’avoir résidé à Québec, Montréal et Ottawa, elle a également séjourné en Allemagne et aux Pays-Bas dans le cadre de ses études.
Sophie exerce le droit en français et en anglais et est passionnée par l’apprentissage des langues. En plus de posséder des rudiments de néerlandais, d’italien, de grec et de portugais, Sophie maîtrise l’allemand et l’espagnol.
Dans le cadre de sa maîtrise, Sophie s’est spécialisée en droit international pénal, droit international humanitaire, droit international des droits humains et, plus généralement, dans la protection des droits fondamentaux en droit international public. Elle a notamment participé à la traduction du Commentaire de la Deuxième Convention de Genève de 1949, a collaboré avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies dans le cadre de la cartographie des violations des droits humains et du droit international humanitaire en République centrafricaine, et a appuyé l’équipe de la défense de Bosco Ntaganda, accusé devant la Cour pénale internationale. Sophie a également mené l’équipe de l’Université Laval à la finale francophone du Concours de droit international humanitaire Jean-Pictet à Bordjomi, en Géorgie.
Sous la direction des professeures Fannie Lafontaine et Julia Grignon, Sophie a terminé en 2022 son mémoire de maîtrise, qui consistait en une analyse de la relation entre le Canada et les peuples autochtones sous sa juridiction au regard d’un des éléments constitutifs du crime d’apartheid tel que défini que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale – le régime institutionnalisé de domination et d’oppression systématiques d’un groupe racial sur un autre groupe racial ou d’autres groupes raciaux. Sophie figurera au Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures de l’Université Laval en raison de la qualité du manuscrit.
Gagné, Sophie, Analyse juridique de la relation entre l’État et les peuples autochtones au Québec : le Canada est-il à la tête d’un régime d’apartheid?, mémoire de maîtrise en droit, Université Laval, 2022 [non publié].
Lafontaine, Fannie et Sophie Gagné, « Complementarity Revisited: National Prosecutions of International Crimes and the Gaps in International Law », dans Philipp Kastner, dir, International Criminal Law in Context, New York, Routledge, 2017, 260.
Gagné, Sophie, recension de Aboriginal Rights and the Making and Remaking of History de Arthur J. Ray (2019) RQDI, en ligne : Société québécoise de droit international <sqdi.org/fr/arthur-j-ray-aboriginal-rights-and-the-making-and-remaking-of-history-montreal-kingston-mcgill-queens-university-press-2016/>.
Gagné, Sophie et Catherine Savard, « One Year After Diab’s Repatriation: Canada’s Extradition Legal Framework Still Threatening Citizens » (15 janvier 2019), en ligne (blogue) : Quid justitiae <quidjustitiae.ca/blogue/one-year-after-diabs-repatriation>.
Gagné, Sophie et al, « La décision de la CPI de ne pas ouvrir d’enquête sur l’Afghanistan », Midi Actualité de type table ronde, présentée à la Faculté de droit de l’Université Laval, 6 mai 2019 [non publiée].
Gagné, Sophie, « Actes de transfert forcé d’enfants autochtones au Canada : Quelle qualification en droit international pénal? », 16e colloque du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones, présentée au Musée de la civilisation, Québec, 27 avril 2018 [non publiée].
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